Les églises

Eglise St Thenenan de Plabennec

La première église de Plabennec date du VII ème siècle, la deuxième, plus grande est de 1623 et la troisième, celle d'aujourd'hui, qui a été achevée en 1723, est dédiée à Saint Thenenan.

Le clocher, construit en 1672, était pointu à l'origine mais en 1755 il a été détruit par la foudre. Faute d'argent pour le refaire, le clocher a été remplacé par le dôme actuel. Lors de cet évènement, le grand orgue qui venait d'être refait à neuf, a brûlé.

Quatre cloches bien visibles ornent le clocher : VICTOIRE (1759 kg), JEANNE PERRINE SAINTE JEANNE D'ARC EST MA PATRONNE (727 kg), SAINT THENENAN (629kg), LOUISE MARIE (495kg / installée en 2008).

Une cinquième cloche (plus petite), mise en place en 1821, se trouve sur le toit de la sacristie. Elle servait, lors de tentatives de vol, à prévenir le bedeau qui dormait dans cette pièce.

L'église de Plabennec possède une belle collection de vitraux figuratifs dessinés par le Carmel du Mans.

A voir aussi :

les BOISERIES DU CHOEUR,

le RETABLE DU ROSAIRE,

les tableaux de L'ANGE GARDIEN, de SAINT JACQUES, LE BAPTEME DU CHRIST

et une belle STATUAIRE.

Notre Dame de Bourg-Blanc

L'église Notre-Dame fut construite au XVIIIème siècle (1770) sur un tertre au bord de la rivière par le curé de l'époque M Lahaye à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à Notre Dame des Sept-Douleurs.

Cette chapelle était devenue église tréviale en 1607, mais elle n'était plus adaptée aux besoins d'une population croissante.

On ne conserva de l'ancienne chapelle que le clocher qui n'était nullement adapté aux proportions de la nouvelle église et donnait à l'ensemble un effet fort disgracieux.

Lors de l'agrandissement de l'église, entre 1859 et 1862, par l'adjonction d'une travée, l'ancien clocher fut démonté pierre par pierre, surélevé et reconstruit.

C’est un des plus beaux de la région avec deux galeries saillantes et ses jolis dômes qui lui font une harmonieuse silhouette.

Ceci lui valut d’être classé monument historique au début du siècle dernier. L’intérieur de l’église a été rénové en 1996 avec beaucoup de goût.

Eglise Sant Drien du DRENNEC

Le bourg du Drennec est dominé par l’église. L’enclos a conservé le cimetière avec le monument aux morts. Deux échaliers, encadrent l’entrée. Ils permettaient aux personnes d’entrer quand la grille était fermée, empêchant l’accès aux animaux. La première marche de l’escalier, à droite est une magnifique stèle gauloise lec’h couchée, dont la partie supérieure porte un creux.

Le calvaire, tourné au soleil couchant selon la tradition celte, a été érigé en 1884 en souvenir d’une mission prêchée par le chanoine Favé de Ploudaniel. Les personnages proviennent du calvaire de Landouzen. La croix fut endommagée par la foudre en 1942, et réparée succinctement. Après 1963 elle s’est cassée suite au gel et dégel. En 1997 le calvaire est restauré en utilisant la même pierre, le Kersanton.[1] Au début du XX e siècle de chaque côté du calvaire ont été installées, sur des fûts, deux statues : l’Ecce Homo[2] et une Sainte femme, en provenance de Loc Mazé.

L’église actuelle a été construite à la place de l’ancienne qui était devenue trop vétuste. Elle devait être plus petite que la chapelle de Landouzen. Peu de documents d’archives existent sur l’histoire de cette église. Sur le cadastre de 1830, on peut voir que la sacristie se trouvait au nord, au chevet du sanctuaire. Près du porche situé à l’ouest existait un ossuaire. Un petit bâtiment accolé au nord -ouest de l’édifice devait être le baptistère. Dans des archives de 1836, on apprend que le recteur Allain Galliou signale au Conseil de Fabrique la vétusté du clocher. Une plaque datée de 1844 rappelle la reconstruction du clocher. Il aurait été reconstruit avant l’église actuelle. Celle-ci n’est achevée qu’en 1849 et inaugurée en septembre de cette même année. Monsieur Pierre-Marie Bernard était alors recteur du Drennec. Les plans ont été dessinés par Monsieur Jugelet, ingénieur de l’arrondissement de Brest. La construction a été réalisée par Napoléon Ollivier, entrepreneur de Landerneau. Pour payer les travaux, le Conseil de Fabrique a dû vendre des arbres et des terres. L’encadrement actuel de la porte sud, de style renaissance, est un vestige de l’ancien sanctuaire.

L’église est dédiée à saint Drien. Nous ne savons que peu de chose sur sa vie. Comme beaucoup de saints bretons, il était sans doute un moine ermite. Alors qu’il se trouvait sur la paroisse du Folgoët, à l’endroit appelé Kroaz Sant Drien, il lança une pierre et s’installa au bourg du Drennec, là où elle tomba.

De chaque côté du chœur nous trouvons à gauche la statue de Sant Drien, en évêque, à droite Itron Varia an Drennec, Notre Dame du Roncier, avec l’enfant Jésus dans les bras et sous les pieds un croissant de lune et un serpent. Le chœur est agrémenté de boiseries bleues et d’un autel provenant de la chapelle de Landouzen.

Les statues du chœur ont été mises à l’abri en raison de l’état de délabrement des chapelles de la commune. Au dessus de la porte de la sacristie Saint Ursin en archevêque, vient de Landouzen. A gauche Sant Drien vient de la fontaine de Kerfeunteun. Les statues de Saint Laurent, Saint Nicolas, Sainte Catherine d’Alexandrie et Santez Gwentroc proviennent de la chapelle de Loc Mazé. Une statue représente un apôtre non identifié. Le vitrail nord représente l’Annonciation et celui du sud une Nativité. Ils datent de 1927.

Les retables très ouvragés de l’ancienne église ont été conservés, au nord celui du Sacré Cœur, au sud celui du Rosaire avec la Vierge et l’enfant Jésus, tendant le Rosaire à Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne. Les stalles, la chaire, les confessionnaux sont contemporains de la construction de l’église. Le mobilier actuel du chœur a été installé vers 1990. Les bannières, le lutrin[3] et le grand porte-cierge ont retrouvé leur place après restauration.

Dans la nef, on peut voir une statue en bois de Saint Joseph portant l’Enfant, en face de Sainte Thérèse de Lisieux.

La paroisse a sous sa garde un ciboire du XVII e siècle classé aux Monuments Historiques ainsi qu’un reliquaire en argent fait en 1730 par Laurent Féburier, orfèvre à Landerneau. Il contient la relique de Saint Mathieu, provenant de Loc Mazé.


[1] Pierre en provenance du village de Kersanton en Logonna.

[2] Christ couronné d’épines

[3] Lutrin : pupitre pour poser un livre